Pupuce tu pues,
Pupuce tu mues,
Pupuce, je te mangerais toute crue
Viens que je t’attrape
Mais ou est-tu ?
Dans mon dos !
C’est à peine si je t’ai vue
Réveilles toi, étires toi, une belle journée a commencé et le soleil fait chanter les oiseaux…
Hé ho ! Réveille toi !
Encore deux enfants qui se chamaillent dans la cour de recréation…et je t’attrape et je te tire la langue…
Heureusement que le son de la cloche a encore ce pouvoir : les séparer.
- Joue avec moi
- Bah, avec quoi ? le chien a crevé le ballon…
Débo jeta un œil sur la grosse crotte fraiche de Chiche, elle la pétri, la roula entre ses doigts, en fis une belle boule toute lisse et la lança a Mia qui l’attrapa par reflex mais horrifiée par l’odeur, la laissa tomber parterre.
- Ah bon ? dis Débo, ça sent si mauvais que ça ?
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Son pouce etait bleu. Et ses doigts ne sentaient pas la crotte de chien. C'est normal elle ne sortait qu'entouree de ses copines a qui elle avait assigne la lourde tache de ramasser les crottes de chiens sur son chemin. La belle vie quoi! comme seules pouvaient se la payer les descendantes de cleopatre en ligne directe depuis trente sept generations. Celles qui avaient su garder la purete de leur peau intacte grace au masques de miel et de lait dont elles se transmettaient la recette au fil des generation. Il fallait pour cela que les vaches soient bien gardees. Que le chien qui les garde puisse faire des cacas a sa guise. Et que ces cacas soient ramasses par des jeunes femmes toutes fraiches derriere lesquelles pouvait se cacher l'apprentie imperatrice de mon coeur sans trop ecarter ses points de suspension.
ReplyDelete... Elle restait suspendue a ses levres sans trop savoir qui l'embarassais ainsi et surtout sans que lui meme ne sache au creux de quelle oreille il posait ses mots... Ni surtout s'il allait obtenir de la voir un jour. Au clair d'une lune nouvelle.
ReplyDelete... Morte? Enfermee dans une cave par la police politique? Malade? Perdue? Efarouchee? Perplexe? Ennuyee? Decue? Endormie? Amoureuse? Pas bavarde? Fatiguee? Occupee? Accroupie? Silencieuse? Reveuse? Volage? Sarcastique? Salace?
ReplyDeleteDecidement! Elle n'etait ni morte, ni enfermee dans une cave par la police politique ni meme malade ou perdue sur une route de montagne pas non plus efarouchee par mes mots ni vraiment perplexe ni enuyee ni decue par la vie. Elle ne pouvais pas dormir tout le temps ni etre tellement amoureuse ou pas bavarde, elle n'etait pas fatiguee ni trop occupee et en tout etat de cause surement pas accroupie depuis ce matin. Les possiblites restantes faisaient d'elle une sarcastique salace un peu volage un rien reveuse et qui pour le moment etait silencieuse.
ReplyDeleteElle est ici et là, làbas, dès qu'elle peut...
ReplyDeleteSarcastique, elle aime, salace, elle n'aime pas,
Silencieuse parce qu'elle écoute...
Pas salace sinon ca lasse, sans laisse sinon elle laisse, helas sans as, elle passe.
ReplyDeletePS.
Il y a un labas ailleurs qu'ici? un vrai labas avec des voituriers et tout et tout?
Que faudrait-il savoir au sujet des filles un peu sarcastiques? Tu saurais ce qu'il faut pour leur plaire? des diamants? des perles? des emeraudes? des petites bagues au doigt? des boucles d'oreilles? une super mega jupe? des lunettes de soleil? un abonnement au club? une voiture? un piano a queue? une armoire? un tapis? un velo? une lampe? des pneus? la lune? ou du temps?
ReplyDeleteIl faudrait savoir doser, peser, proportionner, cuir le steak à point, ne pas avoir peur des épices, du silence, de l’insolence, du froid, du ludique, du miroir, d’une salle comble,
ReplyDeleteIl faudrait savoir faire de la mousse.
Il faudrait savoir faire.
ReplyDeleteElle voulait juste poser, baiser, propos sonner, fuir le stream au loin, ne pas savoir l’heure des délices, des violences, de l’insouciance, du moi, du pudique, du tiroir, d’une malle sombre,
Comme dans un roman romantique.
J’avais envie de lui chanter « J’ai pas peur des épices a l’heure des délices, j’ai pas peur du silence a l’heure des violences » mais la musique induite dans mon cerveau faisait ressembler ma chanson a un tube de Joe Dassin. Na-na-naa na-na-naa, la-la-la la-lala. Et la suite qui me venait a l’esprit « j’ai pas peur de la nuit, quand tu est dans mon lit… » puis pire encore « j’ai pas peur(e) du froid, quand tu est près de moi » me faisait friser l’insolence en me projetant dans une insouciance ludique et sans pudeurs. Je devais vite sortir un revolver de mon tiroir, me mirer, regarder la salle comble et mourir en tombant dans ma malle sombre. Tirer un trait sur mon passé.
ReplyDeleteComme dans un roman un peu toc.
D’ici, je ne pouvais pas savoir comment la caresser avec la langue et les mains. Du bout des doigts sur un clavier en or. Clavier sonore. Clavier qu’honorent ses yeux d’en voir le caractère un peu noir. Elle avait une façon bien à elle d’aller trouver des mots dans ma bouche. Des mots qui n’avaient souvent pas eu le temps de sécher que déjà elle se jetait sur eux pour les prendre dans sa bouche a voix haute et sentir la caresse de sa voix sur sa main comme un parfum composé rien que pour elle. Une odeur qu’en choisissant de porter a son doigt elle pouvait laisser suspendue derrière elle, comme une longue traine invisible, dans l’air de la rue la bas. Elle pouvait aussi sentir sa voix le long de ses bras nus et peut être même écouter ses mots sur ses seins, ses genoux, ses pieds, se caresser de vent, le ventre, gouter aux mots « fruits défendus », « omelette baveuse », « viens me donner tes caresses », « ta bouche », « encore », « toi ».
ReplyDeleteElle avait des oreilles cachées un peu partout sur son corps qui recueillaient les mots qui glissaient sur ses cheveux les jours de pluie. Ils coulaient le long de son dos en laissant de quoi écrire des phrases du bout du doigt entrecoupées de baisers un peu fous. Des baisers dont ma bouche s’emplissait à chaque mot posé sur elle : Les mots sortaient il fallait que je l’embrasse le long d’elle, hirondelle vingt printemps révolus.
ReplyDeleteUn peu trop rapide ? Un peu trop lourd ? Un peu trop grand ? Un peu trop cuit ? Un peu fade ? Trop causant ? Respectueux ? Chaud ? Formel ? Sans tain ? Salle vide ? Livide ? Lit ? vide ?
ReplyDeleteLit ? Couche ? Couché au pied du lit ? Toucher le pied au lit ? Gouter ? Gouter le pied ? La main ? Les fesses ? Fessée ? Les yeux baissés ? Cesser ? Arrête ! Poisson. Chat !
Poisson chat couché au pied du lit livide j’entends ton corps à croquer.
Croque mots sans r : Coque ! Coq ! Bloc ! Blog… Blague… au doigt… sans doit… ha ! ha !
A toi: « Queue ». « Gemme ». « Raie ». « Car ». « Essai ». « En ». « Corps ».
Toi que j’aimerais caresser pour de vrai après t’avoir ouvert la porte. Toi dont je ne connais pas l’adresse. Encore moins la maladresse charmante, quand tu te dress mal, comme la malle sombre du désir que tu cache au bout du couloir. Caresse profonde qui revient comme un besoin de toi au bout du monde. Toi qui goute et qui dresse et qui plante les caresses le long de l’allée aux azalées. Allée viens ! Laisse toi aller ! Haler le long du fleuve amour, ou les queux des raies brillent comme des gemmes car l’essai est en ton corps. Blessé…
ReplyDeleteDosé…. Pesé…. Proportionné…
ReplyDeleteElle rêvait de manger sans grossir, a petite dose, des steaks pas trop saignants. Son ventre avait soif de caresses sans trop de maladresse ni de stress. Pas de strass non plus, ni de traces, tout juste des doigts pour la prendre couchée parterre, par paire, sans père. Perd la tète. Perd la chaise. Perd le corps. Perle encore quand tu parle par ton corps. Paroles d’or. Dors. Dore encore mon temps de ta douce splendeur. Ton atroce odeur. De ce parfum dont je t’asperge le corps. Sors. Sors encore de la ou tu te cache et écris. Ris. Fleuris. Fleuris le long des allées aux azalées odoriferes. Odeur de frère. Sans fer. Sent toi. Rougis. Rugis.
Mousse.
ReplyDeleteJe te pousse. Mousse. Suce ton pouce. Mousse. Savon liquide. Pousse-mousse. Avec la main prends les mots de ma bouche. Mélange les a ton eau. Frotte. Ca mousse ? Te touche ? Te nuis ? Te jour ? Jouis.
Jouis de ta joue que ton doigt caresse, paresse dessus sans que ca ne paraisse. Laisse. Laisse ton haler le long de l’allée aux azalées qui se matin s’éveillent comme les oiseaux que j’entends. Oiseaux qui eux dorment quand le vent souffle les mots pour toi dans ma bouche.
Je t’a. Tends l’oreille.
8 juillet 6 AM. Le tout en neuf cent mots.
ReplyDeleteMadame Irma a des envolées très matinales,
ReplyDeleteSerait elle une fétichiste de mots?
Madame Irma ne connaît pas les limites du vase
les limites du vase?
ReplyDeleteIrma? Comme la cameriste de Bianca Castafiore?
ReplyDeleteIrma la voyante
ReplyDeleteet le vase est brise? ou bien il deborde un tout petit peu?
ReplyDeleteIl déborde et ça chatouille
ReplyDeleteoups oups oups.
ReplyDeleteCa risque de noyer le poisson chat au pied du lit dans une couche de mousse!
Pouce!
ReplyDeleteBleu.
ReplyDeletetoujours la?
ReplyDeleteNoyer le poisson, c'est ma spécialité...
ReplyDeleteNoix mois toit
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