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Thursday, December 31, 2009

palabres 19

Son parfum de sommeil
Inonde la chambre
Même le miroir
Même l’armoire
Ses chaussures, ses draps, sa commode, ses jambières, son livre de chevet s’abandonnent



Un air salin
Sur ma langue
Il est juste, délicieux



Clair de lune
Tristesse latente
Colère retenue
Violence voulue

Ivrogne de lune

La lune inonde mon regard
Purifie mes sens
Hypnotisé, la soif ne me lâche plus
J’en veux toujours plus

Sunday, December 20, 2009

palabres 18

Ses paupières ont du mal à s’élever
Tant son corps est fatigué
Pourtant elle n’est pas encore mémé
Juste une trentaine d’années passées


Jugle balls
Jugle balls
Jugle all the way
Is it fun to have a jugle try to impress you all day?


Elle conjure son cœur de se remettre à battre
Mais son cœur, lui, s’en bat les couilles

Friday, December 18, 2009

Palabres 17

Son silence la mets à genoux
Si seulement il s’abandonnait
Elle aurait pu l’abandonner


I don’t want your house key
Someday you’ll take it back


A double tour, A double tour
Elle s’enferme

A triple clé, A triple clé
Elle se serait enfermée

Si seulement elle pouvait

Sunday, December 13, 2009

in/out

I don’t feel threatened by the beauty of other women, even though I don’t find my self physically exceptional. I really think that the face and the body are a passport for the Inside of a person. I do, with all modesty, find my insides exceptional :P

Saturday, December 12, 2009

Comme son nom l’indique

Elle butine les cœurs
De cœur en cœur
De couleur en couleur
De bonheur en malheur
De stupeur en stupeur
Quand elle remet les pendules à l’heure
En fine fleur
D’un miel amer elle est le créateur
La vérité a bien une saveur
Mais après langueur et torpeur
Seul son sommeil est réparateur

Monday, November 30, 2009

palabres 16

Lascif sur sa planète
Il coagule tout seul

Immaculée contraception
Immatriculée conception

Insomniac
insomaniac

Monday, November 23, 2009

Il faudrait (…) 17

Il faudrait inventer un système, semblable au « air bag », qui gifle à bout de bras le conducteur, à chaque fois qu’il klaxonne.

Il faudrait savoir qu’il est préférable parfois de ne pas savoir certaines choses.

Il faudrait savoir que 9% de la population mondiale est gauchaire

Il faudrait savoir que le hamburger est originaire de Hambourg et non des Etats Unis

Il faudrait savoir que la vie est un long trajet vers la paix avec soi même et les autres

Il faudrait savoir que le chapeau feutre, crée en 1957, est revenu à la mode

Il faudrait savoir qu’on ne séduit que ceux qui sont prêts à nous voir

Il faudrait savoir que le toucher est une technique de manipulation mystérieuse

Il faudrait savoir que j’aime détruire les petits bouts de papier entre mes doigts

Il faudrait savoir que déjà au temps du cinéma muet, les femmes nues vendaient des spaghettis dans les spots publicitaires

Il faudrait savoir si « La belle et la bête » est une incitation à la zoophilie

Il faudrait savoir qu’il y a 0,025% de fluor dans le dentifrice pour enfants, cinq fois moins que pour les adultes

Il faudrait savoir que les boissons énergétiques représentent un danger pour les dents

Il faudrait savoir qu’en Somalie, un homme de 112 ans vient d’épouser une jeune femme de 17 ans

Il faudrait savoir que la Naza a annoncé avoir découvert d’importantes quantités d’eau gelée près du pôle sud de la Lune

Il faudrait que Les femmes soient flattées par le fait qu’un homme se retourne sur leur passage et non le contraire

Il faudrait manger des graines germées


Alors ? Vous sentirez-vous un peu moins (…) ce soir ?

Sunday, October 18, 2009

palabres...15

He says my feet taste salty
Maybe there’s nothing sweet about me….


Aujourd’hui le thermomètre indique zéro énergie.


J’ai entrouvert ma porte,
Je n’aurais pas du…?


Drive through
My mind
Don’t stop
Don’t order


Je manque d’inspiration
Je manque d’expiration


Déclaration d’amour
Déclaration de guerre


Quelle est la couleur de tes idées ?

Sunday, October 11, 2009

palabres...14

J’ai viré végétarienne, je me suis encore planté !


Joint toi à moi…


Boucles-la et conduis…


J’ai attendu qu’il me contacte pour ne pas répondre


Beyrouth est si petite.
Tout le monde couche avec tout le monde, c’est juste une question de temps…


Criquet, criquet
Peux-tu te taire ?
Je veux dormir

Thursday, September 03, 2009

Tuesday, September 01, 2009

Dangereux.

Il s’en va chasser avec une aisance gracieuse, une douce arrogance, un charme sexuel raffiné. Il est libre, viril, sûre de lui et il n’est pas novice.
Son message est clair et troublant.
Il envahie la femme sans la toucher. Il s’en approche assez, mais pas trop, il la regarde longuement, mais pas trop ; se perds sur ses épaules, ses seins, ses jambes en se mordant la lèvre.
Sensuel, plein de désir et de promesses, il ne disperse pas son intérêt, il se concentre sur une, elle ; pour fortifier l’impacte, renforcer l’hypnose, cuisiner à petit feu.
Il saupoudre sa proie de sel, de sucre, d’épices, de piment, il l’embrase avant sa mise à mort.
Une stratégie gagnante à tous les coups parce qu’il les veut toutes.

De quoi parlent les gens.

Des mots, des mots…Dans l’évier, dans le plat, le corset, la musique, les mains, la gorge, la figure, les pattes,
Sa voix est belle, un brin triste, tremblotant d’émotion, et les notes qui vont avec se perdent dans un sot rouge tel l’enseigne qui s’étrangle.
Chercher un mot, une inspiration qui manque, un espace blanc à rougir de honte. Oser, pourquoi pas, après tout, les fleurs se fanent et les cœurs se rident.
Quand on a rien à perdre, on gagne souvent : Un sourire jackpot, un regard apaisant, un silence bavard, un rien puis un autre, une multitude de riens, les poumons se remplissent, se garnissent, se déplissent et ça sent bon dans les poches.
Jamais, jamais, c’est ce qu’on se dis, puis on comprend. Elle a mûris, rougis, on l’a croqué et c’était bon.
Un peut d’alcool piquant, d’un coup au fond de la gorge qui brûle, évocateur, le monde des talons lui appartient, une fumée à la main.
Commencer, recommencer des gestes, des hommes, des femmes, un trottoir, un banc, une porte, une chaise, une danse, un feu de bois de chaise, la nuit, la mort ?

Sunday, August 23, 2009

Il faudrait (…) 16

Il faudrait savoir que ne pas raconter ce qui se passe ne signifie pas qu’il ne se passe rien

Vous resterez (…) quoi que vous fassiez

Monday, August 10, 2009

Il faudrait (…) 15

Il faudrait savoir que le soleil s’est noyé

Il faudrait savoir si à l’âge primitif nos ancêtres se suicidaient

Il faudrait savoir que l’éthanol brésilien, à base de canne à sucre, est le meilleur

Il faudrait savoir que je trouve tout à fait bizarre de m’entendre parler

Il faudrait savoir pourquoi nos ministres doivent piquer la trotte en Syrie avant chaque décision à prendre ?

Il faudrait savoir pourquoi la question du désarmement du Hezbollah n’est plus d’actualité

Il faudrait savoir que Lord Acton a dit : « le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument. »

Il faudrait être élégant, dans l’âme.

Il faudrait pouvoir définir l’âme.

Il faudrait savoir que le label “AB” y est reconnu depuis 1981, l’agriculture biologique est une appellation donnée par la France

Il faudrait savoir que la Crème solaire est composée d’eau, huile et filtres anti UV.

Il faudrait savoir que le beurre et la margarine contiennent autant de matières grasses, entre 82 et 100 %. Le beurre allégé en contient entre 60 et 41 %.

Il faudrait savoir que Coco Chanel était mythomane

Il faudrait savoir que Jean Lorrain a dit : «Rien n'est plus facile que d'avoir une mauvaise réputation, mais tu verras, plus tard, quel mal on a pour la garder.»

Il faudrait savoir que le Papier d’Arménie est née plus de 120 ans au kokaze

Il faudrait savoir qu’il y a des choses qu’on ne dit jamais (…)

Il faudrait savoir que la chitofringale est la boulimie qui survient quelques heures après avoir fumé du shit

Il faudrait savoir qu’un chasseur d’appartement n’est pas un agent immobilier

Il faudrait savoir que Nutella produit 600,000 pots par jour

Il faudrait inventer un médicament pour les maux de cœur


Alors ? Vous vous sentez un peu moins (…) ce soir ?

Wednesday, July 29, 2009

palabres...12

Verbe être
Verbe avoir

Mais concentrons nous sur le verbe être


I’m smarter than your foot



Il vis à 60 à l’heure



Le vent, petit pervers, soulève ma jupe



A trop me rafraichir la mémoire, j’ai eu la chaire de poule



Je l’ai mis au courant, ça l’a complètement grillé

Thursday, July 23, 2009

Réponses

Comment vous réveillez vous le matin ?

Merde ! Je me suis réveillée ! Et l’angoisse commence.
Un quelque chose d’indescriptible, d’inodore, d’incolore, d’intouchable, d’incontenable, d’imperceptible, d’insoutenable se repend dans mes poumons et rampe jusque dans mes extrémités. Je referme les yeux : « il faut que je me lève »


Comment vous sentez vous ?

Je sens le savon à la rose, le bain douche au lait, le shampoing aux fruits exotiques et l’après shampoing aux perles. La crème à la vanille, les aisselles à la pêche, les sous vêtements aux coton et les habits à la senteur de bois de cèdre, l’haleine à la menthe, le cou au parfum de jasmin…

Wednesday, July 08, 2009

elles, moi ?

M’as tu vu ? Avec mon rouge trop fort, mes dorures trop dorées, mon trop de paillettes, mon brushing trop blond, ma manucure trop parfaite, mon trop d’anticerne…
Je parle trop fort car je n’existe que dans la démesure. Outrageusement hypocrite, menteuse, superficielle, séductrice, excessive, sans retenue, je suis la femme trop facile, parfois, souvent.
J’abuse des grosses bouteilles de champagne, des grosses voitures, des grosses soirées.
J’ai trop d’amants, à droite, à gauche.
J’aime les compliments, l’exubérance, la drogue, le temps perdu mais j’ai peur. J’ai peur. J’ai peur d’être vide.

Friday, July 03, 2009

palabres...11

Pupuce tu pues,
Pupuce tu mues,
Pupuce, je te mangerais toute crue
Viens que je t’attrape
Mais ou est-tu ?
Dans mon dos !
C’est à peine si je t’ai vue



Réveilles toi, étires toi, une belle journée a commencé et le soleil fait chanter les oiseaux…
Hé ho ! Réveille toi !



Encore deux enfants qui se chamaillent dans la cour de recréation…et je t’attrape et je te tire la langue…
Heureusement que le son de la cloche a encore ce pouvoir : les séparer.



- Joue avec moi
- Bah, avec quoi ? le chien a crevé le ballon…
Débo jeta un œil sur la grosse crotte fraiche de Chiche, elle la pétri, la roula entre ses doigts, en fis une belle boule toute lisse et la lança a Mia qui l’attrapa par reflex mais horrifiée par l’odeur, la laissa tomber parterre.
- Ah bon ? dis Débo, ça sent si mauvais que ça ?

Tout et le verbe « avoir »

C’est cette impossibilité à tout avoir qui me tue. Cette même impasse, différente à chaque fois qui nous oblige à prendre une décision, un choix final et définitif qui déterminera à jamais la suite de l’histoire.
La suite de l’histoire c’est tout les jours, plusieurs fois et c’est fatigant.
Cette tête qui se vide d’un coup puis se remplis violemment de pours et de contres, ce stresse, cette pression, cette inquiétude au moment de prendre la décision et après l’avoir prise.
LA décision était elle la bonne ? Y a t il une bonne et une mauvaise route à prendre ? Toutes les routes mènent elles à Rome ?
Je devrais, j’aurais due, si j’avais, si seulement je pouvais…Cette incapacité à se projeter clairement dans l’avenir, le tourment de questionner nos choix passés. Cette insatisfaction qui plane, ce doute, cette constante instabilité, la lourdeur de se sentir encore et toujours projeté à la case dépars.
Un jeu de mauvais goût
3 points, 6 points
Tourner à gauche
Tourner à droite
Ne pas tourner
Revenir sur sa décision
Possible ?
Un vase brisé se recolle t il ?
Le ciel me tomberas t il sur la tête ?
Mon enfant sera t il trisomique ?
Ma maison s’écroulera t elle au premier tremblement de terre ?
Je le veux beaux, sensible, intègre, intelligent, plus intelligent que moi, sure de lui, un peu artiste mais pas trop, discret mais pas trop, attentionné mais pas trop. Qu’il ait sa vie, ses passions, ses amis mais pas trop.
Je veux un chien, mais je ne veux pas ramasser les crottes
Je ne veux pas me lever du lit, mais je dois
Je veux grandir mais je ne veux pas vieillir
Je veux écrire mais je ne veux pas me dévoiler
Je veux me faire plaisir mais je ne veux pas grossir, être blessée, regretter…
Dois-je céder à la tentation ? Consacrer plus de temps à ceci qu’à cela, à celui ci plutôt que celui la ? Répondre a son appel ou pas ? Dompter mes folies, mon mood ou rester moi ?
Mais il faut choisir, on ne peut pas tout avoir.

Tuesday, June 30, 2009

palabres...10

Dans la pénombre tiède
Du plancher du salon
Un déclic
Un briquet
Une flamme
Une bougie

Tuesday, June 23, 2009

Tuesday, June 02, 2009

palabres...9

Tu ne tueras point à la ligne


Repos de son âme
Repos de son homme


La femme canon est canon !


Kami-cases en moins


Pour le meilleur et pour le rire

Sunday, May 24, 2009

Il faudrait (…) 13

Il faudrait savoir que ça fini souvent mal

Il faudrait savoir que je ne voterais pas

Il faudrait savoir que la feuille blanche, lors d’un vote, n’a pas de poids

Il faudrait ne pas commencer ses phrases par « non »

Il faudrait savoir que Rousseau n’était pas roux.

Il faudrait savoir qu’on peut déthéiné soi-même son thé en une minute

Il faudrait prendre des photos de nos moments malheureux non seulement des heureux évènements.

Il faudrait savoir pourquoi on est moins naturel devant une camera

Il faudrait utiliser le clignotant de la voiture avant de changer de direction pas pendant, ni après

Il faudrait utiliser le clignotant de la voiture, ce n’est pas une option

Il faudrait savoir que le testament politique de Louis XVI où il exprime son idéal politique, a été retrouvé aux États-Unis.

Il faudrait savoir que Facebook est bloqué depuis ce matin en Iran.

Il faudrait savoir que j’écris un livre, cela ne veut pas dire que je serais publié…

Il faudrait savoir qu’une théorie affirme que Paul Gauguin aurait tranché l’oreille de Van Gog

Il faudrait savoir que c’est Elizabeth Arden qui est la première à avoir crée le concept du spa dans les années 30

Il faudrait être amène, c’est à dire, aimable et agréable

Il faudrait boire de l’argile dilué dans de l’eau, jusqu'à 60 g par jour

Il faudrait savoir que l’argile n’a quasiment pas de date de péremption
Il faudrait savoir qu’il se forme, à 3500 m de profondeur sous l’océan, de la glace qui brule à cause de l’hydrate de méthane qu’elle contient

Il faudrait savoir qu’un prêtre polonais vient de publier un « Kamasoutra catholique »

Il faudrait savoir que Proust a dit : « On ne change pas les choses suivant nos désirs, c’est notre désir qui change »

Il faudrait savoir qu’on a découvert une espèce de grenouilles qui communiques avec des signaux purement ultrasoniques

Il faudrait communiquer plus avec les yeux


Allez, vous pouvez rentrer dormir un peu moins (…) ce soir

Sunday, April 26, 2009

Chuchote

Dans mes chaussures trouées j’ai jeté des mots.
Certains ont glissés à travers les ouvertures et se sont perdus à jamais.
Lesquels ? ça ne vous regarde pas.
Et puis, pourquoi pas ? Mélanger la poupée avec le fléau, la chevelure, le mur, les poils, la merde… ?
Sans chercher à tisser un sens, les laisser respirer à l’air libre, même si dans mes chaussures ça pue…

palabres...8

Chaine de gestes qui s’enchainent et se déchainent
Fil de pensées qui défile et s’emmêle
Une pose, une deuxième, une troisième, une quatrième
Compléter, contempler
Et ça recommence
Crescendo ludique
Associations comiques
Elles s’éclatent comme des enfants
Se prennent au jeu, impudemment
A l’abris des regards

palabres...7

Je suis une armoire qui tente l’expérience de l’étagère.
Ouvrir les portes, enlever le dos, laisser entrer le soleil, le vent, aérer, exposer aux yeux et aux oreilles…
Comment garder un secret quand on est une étagère ?
Comment rester fraiche quand on est une armoire ?
Sortir de soi, s’exposer, raconter, devenir transparent, une expérience parfois si simple mais encore…Une armoire c’est plus solide.


Internet ! Mais qu’est ce que c’est que ça se demandait Vostradacus ?
Il ne savait pas si c’était l’effet du cidre ou du cochon farcis, mais il avait une vision qu’il n’arrivait pas à élucider. Internet, ce mot gravé dans sa tête revenait toutes les nuits dans ses cauchemars atroces. Il se retrouvait à l’école au coin avec un chapeau d’âne en papier sur la tête. Internet ! Mais qu’est ce que c’est que ça se demandait Vostradacus ?


Je me suis réconcilié avec mon oreiller.
Salopard va ! Dés qu’il est là, tu me laisses tomber ! Tu te glisses sous sa tête pour mieux lire ses rêves et ses pensées. Tu le portes, le soutien délicatement, tu te fais souple, doux, parfumé. Pédé vas ! Tu oublis que les nuits de solitude c’est toi que j’ai serré contre mon corps, que c’est toi que j’ai aimé, que c’est sur ton épaule que j’ai versé mes larmes…
Tu es MON oreiller, pas le sien ! Espèce d’ingrat !
…Et puis mon mec s’est barré et je me suis réconcilié avec mon oreiller.

Lettre

70 ans. J’ai 70 ans, c’est un âge élégant.
Vous vous demandez pourquoi un homme de 70 ans ayant travaillé toute sa vie a son compte entre les buissons, les arbres, le gazon et les fleurs voudrait, au coucher de sa vie, devenir secrétaire.
Je me suis dis : « Habib, tu as vécu ta vie comme un glouton. Tu as dormis tant que tu voulais, voyagé tant que tu pouvais, rencontré de magnifiques personnes et ton travail a toujours été un plaisir…
Tu as eu les plus belles femmes ce qui a rehaussé ton estime de toi. Tu es devenu imbu de ta personne ; Tu t’es permis d’être irresponsable puisque de toute façon, tout t’étais pardonné.
Tu ratais les rendez vous, et quand tu ne les ratais pas, tu n’étais pas ponctuel.
Tu te permettais d’être agressif quand ca te plaisait et doux quand ca t’arrangeait.
Tu étais devenu par ton talent la valeur sure, la référence, le dieu du paysage et des soirées mondaines.
Aujourd’hui, Habib, il te reste quelques années a vivre, dorénavant, tu vas apprendre à être ordonné, maniaque, obsessionnel de rangement, intègre et attentionné.
Tu commenceras une chose et tu la termineras comme il faut et non pas comme les cours de chinois que tu n’as jamais continué…
Finis les mensonges et les sournoiseries pour éviter tel ou tel client qui t’embête par sa juste présence.
Tu seras secrétaire. Secrétaire dévoué a son boss, attentif a ses moindres gestes et demandes. Tu seras même doté d’un sixième sens, tu devineras à l’avance ce qu’il projette de désirer, tu liras dans ses pensées car tu ne seras plus toi. Tu seras transparent et tu ne vivras que pour lui.
Tu seras actif, comme tout le monde de 8 à 6 et tu feras des heures supplémentaires non payées.
Voilà Habib ce que tu devras apprendre avant de mourir. »


Extrait de « La vie de débauche de Habib Habib »

Trash Résilles

Trash Résilles
Féminine et froide
Transparente mais impénétrable
Le début d’une fin, c’est toi, mais encore…
Une dernière chance pour changer d’avis
Voilée dévoilée
Tu nous titilles la conscience
Délicieusement amère
Tu enterres nos langues
Et nous reste sur le cœur
Courant d’air industriel
Emprisonne, n’emprisonne pas ?
Impersonnelle remplie de mots personnels, de choses personnels, de moments d’une vie
Tombe silencieuse
La mort plane au dessus de l’agonie
La blessure, la déchirure, les rides, les sentiments froissés
Ta transparence belle est cruelle
Fragile, solide
Légère, pesante
Objet du tiraillement de l’extrême
Froide beauté noire
Où les écorchés vifs se perdent
Face a une réalité
Ingérable

Monday, March 16, 2009

Palabres...6

Ma feuille transpire
De ne plus savoir quoi écrire
Déguerpir, Courir, Mourir
Si jeune
Il parle peux, il chante.
Elégant, passionné
Ça crève le cœur de le voir partir
Il est parti
A jamais évanoui




Amuse ta gueule
Sur mon ventre
A quatre pattes





Déchirée
Comme une feuille de papier
Ou les mots ont divorcés
Qu’importe ce que tu m’apportes
La tornade qui éclate
Orageuse et violente
Se fracasse
Entre mes os et mes muscles rouges
Torture intrinsèque
Ne se calmera pas
Le visage reste souriant.

Sunday, March 15, 2009

Il faudrait (…) 12

Il faudrait que j’écrive quelque chose de bien
Il faudrait que j’écrive quelque chose de bien
Il faudrait que j’écrive quelque chose de bien

Il faudrait savoir que je n’aime pas me mettre la pression

Il faudrait savoir que je suis dégouté de la politique en ce moment

Il faudrait faire l’humour pas la guerre.

Il faudrait savoir qu’il y a 150 ans, la France étais le 1er pays à mettre du poisson en boite

Il faudrait savoir que tout est vrai ainsi que son contraire

Il faudrait savoir que le cœur de la crevette se trouve dans sa "tête"

Il faudrait savoir Pourquoi les gens s’obstinent à se garer sur les trottoirs

Il faudrait savoir Pourquoi les gens s’obstinent à marcher à côté du trottoir

Il faudrait savoir Pourquoi nous n’avons pas de trottoirs respectables au Liban

Il faudrait savoir que le Slow Design est un nouveau mouvement, né au Royaume-Uni, qui prône le retour à l’artisanat, aux matériaux naturels et aux objets simples.

Il faudrait savoir que le commerce équitable vise à faire bénéficier les petits producteurs de meilleures conditions commerciales, tout en garantissant leurs droits et ceux de leurs employés.

Il faudrait savoir que 1,4 millions de familles, dans 60 pays, ont vu leurs conditions de vie s'améliorer grâce au commerce équitable.

Il faudrait savoir que le premier savon est Babylonien. Composé de graisse de vache et cendres de bois bouillis, cette recette remonte à 5000 ans.

Il faudrait savoir qu’en Europe au Moyen Age, on ne savonnait que les planchers et les vêtements. On pensait que la crasse protège le corps. Beuuuuuukhk !

Il faudrait savoir que la douche, avec sa pomme d’arrosoir qui transforme le jet d’eau en pluie, est née en 1872 dans une prison. En vue d’économiser l’eau, le Dr, Delabost eu l’idée de remplacer le bain par une pluie d’eau chaude.

Il faudrait féliciter John Harrington pour avoir été le premier homme à tirer la chasse d’eau en 1596. Filleul de la reine d’Angleterre, il invente les premiers water-closets.

Il faudrait savoir que se serrer la main en disant bonjour remonte au moyen âge. C’était pour certifier qu’on venait sans armes.

Il faudrait savoir que le père noël étais à l’origine habillé de vert, c’est coca cola qui l’habilla de rouge pour une pub.

Il faudrait savoir que le bikini, qui aujourd’hui à 63 ans, a été conçu par Louis Réard et interdis sur les plages dès son lancement.

Il faudrait savoir que Bashung est mort, hier.

Il faudrait admettre certaines choses.

Aller, encore une nuit ou vous dormirez un peux moins (…) un peux plus (…)

Tuesday, March 03, 2009

Suspendu dans le temps

Ma blouse est verte comme une pomme rouge sang
Gaillard tu ne sais rien
Le calme est beau
J’aime quand le sucre dégouline sur ma tasse
Je n’ai plus d’idées noires
Mais des verres remplis de mégots de cigarettes
Quand le soir il fait bleu j’aime me promener
Faisant fondre un chocolat amer sur ma langue éblouie
Le paysage est comme coloré au pinceau d’un peintre triste
Le vase se casse et les boules tombent par terre milles sons et couleurs
Des couleurs pleines de vie qui giclent de partout
Un bois est triste sans couleurs et sans vie
Marcher marcher marcher des kilomètres à pieds
J’ai les sandales trouées comme un gruyère mais elles restent jolies et mes doigts de pieds aussi
La musique est douce et apaisante
L’enfant se calme après une journée de jeux dans le sable et la crasse sous ses ongles n’est pas hygiénique mais il dort
J’enlève alors la poussière sur l’étagère et je range les boites une a une
Ma journée fini à la fenêtre je regarde le ciel

amour impossible

Klan, fils de la belle de Crodeche, fou amoureux mais gauche, étais devenu l’esclave de Ropichet de la Ropichette.
Sous son balcon, il se donnait en spectacle de comédie :

Oh toi ! Oh moi ! gloumph gloumph (bruit de baisers)
Oh toi ! Oh toi et moi ! gloumph archi gloumph (bruits de baisers enflâmés)

Mais le persil entre ses dents fit fuir la belle.
Tu t’en vas ? Pas de réponse

Pas de réponse, une fois
Pas de réponse, deux fois
Pas de réponse, trois fois.

vazi

Vazi kaza, rouk boul. : patatra !
Sozé, fozé, jozé, lozé
Mavi mara, coudvoul : hahaha !
Moré noré, fomé bozé

Couch pouch
Nunu
Prous nouss
Hu hu

Jazi faza, trouk noule bavaka.

Sunday, February 22, 2009

Palabres...5

Quand tout les trucs s’écraseront sur mon crâne et que le ciel violet s’éclaircira, tu arrêteras de pointer ton doigt vers l’étoile scintillante, cependant, la pluie trop forte te brouilleras la vue, Jaques oh jaques, pour qui tu te prends ?
Un monstre ? Un ange ? Un camion ? Un cadre à dorure baroque ou art déco ? Une photo de famille jaunie par un temps cruel et dévastateur…
Travestir la réalité, Jaques, c’est tout simplement magique surtout quand on boit la soupe bien chaude au fond de la gorge qui se décrispe doucement dans un gloup !gloup ! sonore.
Tu n’es pas un chevalier galant Jaques, même pas un gentleman, un homme gentil qui hisse le drapeau de l’humanité bien haut, un rien. Tu es un rien couleur pistache. Voilà, J’ai trouvé.
Ensemble, ce mélange de profondeur colorée m’inspire, avec des relents d’outre tombe, Hélas, trois fois Hélas, ne m’inspire rien du tout.
Tu n’es Oh ! Jaques, qu’une pétasse.




J’ai mâché cupidon sans états d’âmes, puis j’ai garé ma voiture au bas de ton immeuble, j’ai sortis trois billets de loterie perdants et je te les ai dédicacés car avec toute la franchise du monde et la bonne volonté, tu es un looser.
Pourquoi ? Tu te demandes pourquoi ? Tu oses te demander pourquoi ? C’est marrant, tu ne vois même pas combien ta bêtise est encombrante pour ta race.
Je ris jaune quand dans tes yeux tu crois briller une lumière d’intelligence. C’est épuisant de devoir se taire sur ta bêtise. Le bon dieu se retourne sur son nuage, seul au monde, il se sent pour la première fois de sa vie infinie seul au monde. Il réalise qu’il a été incapable de t’inculquer un brin, un poil, une puce, une poussière d’intelligence.
C’est chaud, mais c’est bon quand tu souffles de ne pas trouver les mots pour expliquer combien tu as envi d’être.
Je me régale de ta stupidité. Je prends plaisir à démolir les restes de toi. Un goût sucré glisse dans ma gorge à chaque fois que j’entends tes larmes silencieuses forcées et brûlantes.
Tu prétextes la fatigue, le temps morose, l’heure avancée et sur ton visage se dessine les traits de la sueur froide, l’état dans lequel tu te mets pour prouver que tu survis…dans une maison non fonctionnelle comme ton petit cerveau.
La foudre s’abat soudain. Tu es insignifiant, quoi que tu fasses et devant ton café, tu ne peux même pas pleurer parce que tu ne réalises pas assez combien ta culture est restreinte et ta petitesse grande.

Thursday, January 15, 2009

Palabres...4

«Penser, c'est dire non», écrivait le philosophe Alain.



Un anonyme n’a jamais été si aisément démasqué…



He says I’m addictive and addictive can never be totally good.



He hates the shower curtain touching him



- How much do you like me?
- As much as you like me…



Faked smiles
Have no secret for me
As I fake my smiles
So well
They say I shine
I shine fake
I fake shine
How can they be so stupid
And not notice my hatred to human kind
Bullshit
As I also hate poetry




Le paysage ne change pas de par ma fenêtre j’ai soif du monde et l’angoisse d’exister ne me lâche pas.



Je ne sais pas si j’aime mon bonzaï



Même dans les moments inoubliables, ne l ‘oubliez pas, le préservatif.

Friday, January 09, 2009

Il faudrait (…) 11

Il faudrait savoir que ce qui se passe en Palestine est indescriptible, je suis profondément consterné.

Il faudrait ne plus être impuissant face aux injustices.

Il faudrait que je vous souhaite une bonne année 2009, alors : Bonne Année 2009.

Il faudrait savoir que je suis en plein dans mes 30 glorieuses.

Il faudrait savoir que n’importe qui a droit à l’oubli de qui il était de la part de ceux qui le connaissent depuis toujours. Ente 18 et 30 ans les gens évoluent.

Il faudrait savoir que Jean Paul Gautier avait fais un con album intitulé « How to do That » une espèce d’interview traficoté en musique.

Il faudrait adopter la technique de la jachère sexuelle.

Il faudrait savoir, puisque les accidents sont fréquents pendant les fêtes, que pour détacher le vin rouge des habits, il est recommandé d’imbiber le tissu de lait puis de savon de Marseille ou savon « baladé » avant de rincer.

Il faudrait, pour éviter la gueule de bois après une soirée bien arrosée, boire une verre d’eau chaude avec deux demi citron et du miel.

Il faudrait savoir ce que deviendrai l’image de la femme quand les medias seront aux mains des femmes.

Il faudrait savoir que Patric Jouin, designer industriel, a créé une spatule spéciale pour tartiner le Nutella.

Il faudrait savoir qu’a Düsseldorf, en Allemagne, il existe un hôpital des « Barbie ».

Il faudrait savoir que Chaumet était le joaillier attitré de Napoléon.
A l’époque il s’appelle Marie Étienne Nitot, reçoit ses premières commandes impériales, l’épée consulaire sera l’une d’elles. Suivront des parures et un diadème pour Joséphine, des bijoux pour Marie-Louise, entre autres.

Il faudrait savoir que je refuse d’écrire des textes d’amuuur, trop cliché à mon goût, mièvre, passe partout, déprimant, déraisonnable, étiolé, « rechigneur »…


Il faudrait savoir qu’en général, les hommes apprennent à aimer les femmes qu’ils désirent alors que pour les femmes ce n’est pas clair.

Il faudrait savoir que l’artiste est libre et que l’éditeur est le servant de cette liberté.

Il faudrait desserrer la mâchoire.

Il faudrait savoir que le top 3 dans la vie c’est : la bouffe, la musique et le sexe.

Il faudrait être tendance tout en allant à contre courant.

Il faudrait savoir que les inventeurs de la bouteille isotherme (Thermos) sont deux ; Un chimiste écossais, Sir Dewar et un souffleur de verre, Reynold Birger.

Il faudrait conduire plus calmement, c’est mieux pour l’environnement et les nerfs.

Il faudrait savoir pourquoi l’adition est salée et non épicée, sucrée, poivrée, assaisonnée, ébouillantée…?

Il faudrait savoir que Hubble, le célèbre télescope spatial positionné à 600 kilomètres d'altitude a collecté depuis son lancement en 1990 pas moins de 800 000 images inédites du cosmos.
http://hubblesite.org/gallery/album/

Il faudrait savoir que je suis frustré de ne pas savoir si il y a ou non la vie ailleurs et sous quelle forme.

Il faudrait savoir que les hommes perçoivent les femmes en deux catégories : les putes et les pas putes, moi je voie les désespérées et les pas désespérées.

Il faudrait savoir pourquoi on souffle des bougies sur un gâteau. C’est dégelasse de devoir manger, le sourire aux lèvres, une tranche saupoudrée de microbes, de postillons et de H20.

Il faudrait savoir beaucoup de choses, grâce à moi vous dormez encore et toujours moins (…).