Ces hominidés qui tentent de l’analyser, l’étudier
comme une formule de physique. De proche, de loin, se hasardent à l’observer, la
lire, la relire, la déchiffrer. Se jettent à l’eau, plongent, confiant, tête première, sans goggles, ils s’imbibent, s’inondent, sans peur, avec émoi, sure de découvrir ses
accablants secrets abyssaux et voire enfin la lumière qui éclaircira finalement
le profond mystère caché. Ils se croient saisir l’essence du ténébreux casse
tête, de l’hermétique énigme.
Ils passent leur temps incalculé, par ci par là,
ils sniffent des bouts cassés d’histoires, ingèrent quelques blagues, ingurgitent
quelques coups d’yeux qu’ils jugent, paupières fermées, cerveau ouvert, avoir
compris et assimilés. Reçu 5 sur 5.
En remontant à la surface, ils sont plein
d’espoir, mieux, ils jubilent, se retrouvent une intelligence pénétrante
jusqu’ici perdue.
Elle a peur articulent-ils, elle a la
trouille, elle craint, appréhende, elle prend la fuite, décampe, elle run for her life ; Princesse et poule mouillée…
Mais le prince va la sauver, affirment-ils
tous avec un bouillant entrain juste avant de trébucher secs sur quelques mots
jetés sans même un soupir.
No comments:
Post a Comment